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croque-mort

posté le 26-07-2008 à 19:19:36

La première théorie attribue un fond de vérité à la blague citée plus haut et le croque mort serait bien celui qui est chargé de mordre le pied des morts pour savoir s’ils sont bien décédés.

La seconde théorie explique que ce nom vient de l’outil (des crocs) utilisé pour ramasser les morts de la peste au XIVème siècle en Europe.

Finalement, le dictionnaire de l’académie française donne une autre explication qui me semble être plus raisonnable et qui du moins est officielle : “croque” vient de croquer qui au sens figuré signifie “faire disparaître”. Ainsi le croque-mort signifie tout simplement “celui qui fait disparaître les mort”!

 


 
 
posté le 26-07-2008 à 16:34:15

Depuis l'ancien Empire en Egypte, quand on ne voulait pas brûler les corps, on les inhumait dans des enveloppes de pierre rectangulaires qui devinrent plus tard les sarcophages (du grec sarx, sarkos, chair, et phagein, dévorer). Des caisses de bois, de pierre calcaire, de basalte ou de granit furent d'abord utilisées jusqu'à s'adapter à la forme de la momie.
La Grèce les adopta (période hellénistique) puis Rome. Les sarcophages romains (sarcophagus en latin) étaient décorés de scènes de chasse, de guerre ou du métier du défunt. Les Chrétiens représentaient plutôt le Christ et les Apôtres puis les figures disparurent au profit de bas-reliefs ornementaux.

En Europe occidentale, on observa, pour le riche qui pouvait se l'offrir, le développement progressif de la tombe rectangulaire à partir du IVème siècle avant Jésus-Christ. Les fouilles archéologiques ont permis de mettre à jour des sites gallo-romains et mérovingiens composés de dalles de pierre en forme de coffre.

Le poids était tel que le sarcophage ne pouvait être déplacé. Il fallait donc l'assembler sur le lieu d'inhumation.

Sur son lit de mort, le défunt recevait les derniers sacrements (aspersion d'eau bénite, fumigation d'encens) par un ecclésiastique puis son corps était enveloppé dans un linceul de grosse toile d'étoupe appelée "sarpillière" (1). Seul le visage restait apparent.

Le corps enveloppé était alors placé sur un brancard, appelée "bière" (du francique bera, civière) pour être porté, sur une courte distance, jusqu'au sarcophage en empruntant un parcours rituel immuable (1).

Il était suivi par un "convoi" de pleureuses et de porte-chandelles qui, en compagnie d'autres suiveurs, tentaient d'éloigner les esprits par des jets de pierre (1).

Après avoir déposé le corps dans le sarcophage et procédé au rituel de présentation du défunt, la "sarpillière" était cousue, enveloppant le visage.

Les pauvres n'avaient droit qu'à la "sarpillière" cousue pour être inhumés directement en terre et souvent en fosse commune.

Selon certains, il existait des coutumes d'ensevelissement dans des arbres creux.

Pour le transport sur plus longue distance, le sarcophage de pierre, trop lourd, n'était pas adapté. Il fut donc progressivement remplacé par une enveloppe de cuir qui reposait sur un cylindre de bois porté par deux chevaux puis par le cercueil (serceu en vieux français) de bois (1).

(1) Philippe ARIES. " L’homme devant la mort ". Points Histoire. Le Seuil. 1977.

 


 
 
posté le 26-07-2008 à 16:27:25

L'origine du mot croque-mort?

Vous savez sans doute que, dans les temps anciens, pour s'assurer qu'une personne était bien décédée, l'usage voulait que la personne en charge de cette vérification, le croque-mort donc, mordait violemment un des doigts de pied de la victime (en général un pouce) si rien ne se passait, l'issue était fatale et la mise en terre inéluctable. Cette fonction de croque-mort, qui était en fait une vraie charge, (comme les bourreaux) se transmettait de père en fils depuis la nuit des temps. Or il arriva une 1ere catastrophe le dernier croque-mort, bien qu'ayant eu de nombreux enfants, n'eut aucun garçon. Sa fille aînée reprit donc sa charge, après réunion et aval favorable du conseil des sages compétent dans ce type de question. Et seconde surprise, la première victime qu'elle eut a traiter avait une grave maladie, qui l'avait conduite a être amputée des 2 pieds. Pire encore, la gangrène l'avait en partie gagnée et on lui avait coupée les 2 jambes jusqu’à hauteur des cuisses. La jeune fille examina la situation et mordit donc avec précaution le premier membre inférieur qu'elle put trouver. Ce fut à cette époque et dans ces circonstances, très précisément, qu'on passa de l'expression "croque-mort" à "pompe funèbre"
 


 
 
 

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